Que faire en attendant le rendez-vous ?
Appelez votre médecin, il pourra vous prescrire un premier traitement symptomatique adapté, et un arrêt de travail si besoin. Il jugera également de la nécessité d'examens complémentaires.
Tenez la zone douloureuse au chaud : coussin chauffants, patchs en pharmacie, crème aux huiles essentielles ou à l'arnica... Cela participera à relâcher les muscles et facilitera la séance à venir.
Evitez de bouger, si possible utilisez une minerve pour le cou ou une ceinture lombaire pour le bas du dos. On a parfois envie d'étirer ou de masser : pourquoi pas, mais très doucement ! L'essentiel est de reposer les muscles pour limiter le spasme.
Pour les migraines, les consignes vont plutôt au refroidissement local : là encore, crèmes camphrées, huiles, sticks... il existe beaucoup de produits pour atténuer en partie les douleurs.
Comment se déroule la séance ?
La douleur provient d'un spasme musculaire irréductible entre deux vertèbres. C'est une sorte de crampe de ces petits muscles particulièrement endurants. Cela résulte très souvent d'un blocage d'un processus articulaire postérieur des vertèbres concernées. Ce spasme maintient le blocage, mais également pince les nerfs alentours, donnant par là l'ordre au système nerveux de continuer la contraction. La boucle est bouclée !
La séance consistera donc à relâcher suffisamment ces muscles pour pouvoir débloquer les vertèbres, libérant le nerf, qui cessera de commander la contraction. Il faudra ensuite évaluer la cause du blocage, en général un problème postural, ou gestuel.
Il n'est pas toujours possible d'arriver à débloquer en phase aigüe le blocage d'origine. Aussi je vous proposerai peut être ce que j'appelle un "SAV" : une petite séance complémentaire, 3 ou 4 jours plus tard, d'une dizaine de minutes, afin de finir une manipulation qui n'aura peut être pas aboutit le jour même. Je ne facture pas ce SAV car j'estime qu'il fait partie du soin.
Selon qu'il s'agit d'un premier blocage ou d'une récidive, il faudra peut être envisager d'autres séances, mais surtout d'adapter vos gestuelles, postes de travail et autres habitudes pouvant amener aux mêmes conséquences.
Un kinésithérapeute peut également intervenir alors, pour éviter les récidives.
